ETUDE SUR UN MODELE ECONOMIQUE POUR RACES ANCIENNES FRANCAISES

20/1/13

Comment professionaliser l'élevage de nos races anciennes pour les sauvegarder définitivement et les développer.

Un certain nombre d'associations ont vu le jour depuis 10 à 20 ans en vue de reconstituer ou stabiliser nos races anciennes avec à leur base les éleveurs amateurs. Mais il s'agit maintenant de structurer en mode filière sans verser dans l'industriel car de toute manière nos races ne s'y prêtent pas.
Avec cet engouement pour la recherche de la qualité, du goût, du bio, on s'oriente vers une revanche de nos volailles autochtones.
Passons de l'intensif à l'extensif.
En effet, lors de l'industrialisation pour augmenter la production et la productivité, nos races de souche terroir se sont avérées pas adaptées, elles ont donc été supplantées par des souches hybrides industrielles dont la vocation était pour les poules la ponte maximale et pour le reste la chair (le plus de viande possible en moins de temps possible, ce qui est un leurre du point de vue du développement physiologique). Ainsi pas ou peu d'élevage en extérieur, tout en bâtiment avec 18 - 20 poulets au m2 pour 1.5 mois d'élevage, quand il faut 8-10 mois pour un La Flèche.
Cette recherche de performance est contre nature donc induit des défaillances importantes chez ces animaux (infections, problèmes cardiaques, déformations des pattes ...). Aujourd'hui ce type d'élevage représente 85% de la production en France.
Contre 15% pour le bio et le label rouge. Ainsi dans le poulailler extensif nous avons des densités avec un espace vital qui permet déviter le stress, 11 animaux au m2 et sur le parcours extérieur 2 à 4 m2 par animal en label rouge et 10 m2 en bio. Un durée d'élévage de 3 mois et plus.

Alors pour développer nos races anciennes, qui retrouvent leur lettre de noblesse avec le retour en grâce de l'extensif, il faut bâtir et mettre en place une chaîne de valeur de la filière. Dans le cadre d'autres activités comme le solaire en France, j'ai travaillé sur le sujet, c'est pourquoi il y aura  une rubrique spéciale dans le menu consacrée à ce travail de modèle économique afin que tous les acteurs puissent s'en saisir et s'en inspirer.

Il y a pour le moment des initiatives ici et là, pourtant après avoir analyser les acteurs disponibles, il s'avère qu'il y a de quoi faire un beau plan filière et faire monter les effectifs au fil de l'eau.

Il y a nécessité pour développer un plan marketing pour valoriser et promouvoir nos volailles. Les débouchés sont nombreux, locaux et nationaux.

Donc avis aux acteurs qui souhaitent travailler à ce projet.

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégorie

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site