LA GRISE DU VERCORS A L'HONNEUR EN JANVIER
20/1/13
Comme la Gâtinaise, la poule d’Alsace, le Noire du Berry, la Coucou de Rennes, et de nombreuses autres vieilles races françaises, ces poules renaissent grâce aux efforts de nombreux passionnés amateurs. Ces derniers consacrent beaucoup de moyens et de temps pour sauvegarder ce patrimoine exceptionnel que beaucoup de pays nous envient. Cette biodiversité est le fruit de la diversité de nos terroirs, de nos climats, d’un savoir-faire empirique, de l’amour du gaulois pour sa terre, de l’Histoire de la France.
Actuellement les éleveurs travaillent en collaboration avec le Parc du Vercors et la Chambre d’agriculture de la Drôme sur la sélection afin de stabiliser le génotype de la poule grise du Vercors, phase indispensable pour mener à bien ce projet.
La poule « grise du Vercors » est rustique, ne craint pas le froid, est bonne pondeuse et a une chair excellente.
Pour ma part, le parquet que j’ai constitué et qui commencera à produire cette année, permettra de faire un bilan en Novembre 2013. Mes premières remarques sont que les poules forment un lot à peu près homogène (poids, taille, coloris, caractéristiques descriptifs) ; alors que pour les coqs : 1 male est sorti du lot et gardé comme reproducteur, 5 ont donné des poulets de même gabarit avec une même durée de croissance de 4.5 à 5 mois, 3 ont accusé de sérieux retards à différents stades de leur développement. Ce qui va être intéressant c’est de voir leur adaptation au terroir briard. Et pour le moment, force est de constater que le parquet sélectionné pour 2013, montre des aptitudes remarquables même en ces temps de neige.
HISTOIRE ET PROCESSUS
La « grise du Vercors » est une vieille race locale qui vivait sur la région du Royans-Vercors au début du XXème siècle. A cause de l’industrialisation de l’agriculture, elle va peu à peu disparaître de son terroir.
DES AMOUREUX DU PATRIMOINE ET DU TERROIR EN ACTION
Mais cette poule va renaître grâce à des hommes passionnés de l’espèce à laquelle elle appartient: les éleveurs de Ouantia. Ceux-ci vont créer une association ( amateurs et professionnels) qui aura pour missions premières de lutter contre: la disparition des élevages laitiers, la standardisation des produits, la disparition des richesses génétiques locales, la perte du patrimoine rural et culturel.
UN CAHIER DES CHARGES POUR LA QUALITE ET TOURNE VERS LE DEVELOPPEMENT DURABLE
Cela n’empêche pas les membres de l’association de vivre avec leur temps et de tenir compte des réalités économiques locales.
Les éleveurs de Ouantia respectent une éthique de production liée par un cahier des charges.
En effet, la production de « grises du Vercors » est définie par un cahier des charges conforme à une production fermière. Il a pour particularités:
- zone géographique Royans-Vercors et communes limitrophes.
- bâtiments de 20 à 50 mètres carrés pour accueillir des lots de 200 à 500 poulets. 8 à 10 poulets au maximum par m2.
- achats des poussins à 1 jour et abattage à 140 jours en moyenne.
- présence de grands parcours toujours en herbe.
- alimentation locale au maximum et fabrication des aliments à la ferme…
Actuellement les éleveurs travaillent en collaboration avec le Parc du Vercors et la Chambre d’agriculture de la Drôme sur la sélection afin de stabiliser le génotype de la poule grise du Vercors, phase indispensable pour mener à bien ce projet.
La poule « grise du Vercors » est rustique, ne craint pas le froid, est bonne pondeuse et a une chair excellente.
Pour ma part, le parquet que j’ai constitué et qui commencera à produire cette année, permettra de faire un bilan en Novembre 2013. Mes premières remarques sont que les poules forment un lot à peu près homogène (poids, taille, coloris, caractéristiques descriptifs) ; alors que pour les coqs : 1 male est sorti du lot et gardé comme reproducteur, 5 ont donné des poulets de même gabarit avec une même durée de croissance de 4.5 à 5 mois, 3 ont accusé de sérieux retards à différents stades de leur développement. Ce qui va être intéressant c’est de voir leur adaptation au terroir briard. Et pour le moment, force est de constater que le parquet sélectionné pour 2013, montre des aptitudes remarquables même en ces temps de neige.
HISTOIRE ET PROCESSUS
La « grise du Vercors » est une vieille race locale qui vivait sur la région du Royans-Vercors au début du XXème siècle. A cause de l’industrialisation de l’agriculture, elle va peu à peu disparaître de son terroir.
DES AMOUREUX DU PATRIMOINE ET DU TERROIR EN ACTION
Mais cette poule va renaître grâce à des hommes passionnés de l’espèce à laquelle elle appartient: les éleveurs de Ouantia. Ceux-ci vont créer une association ( amateurs et professionnels) qui aura pour missions premières de lutter contre: la disparition des élevages laitiers, la standardisation des produits, la disparition des richesses génétiques locales, la perte du patrimoine rural et culturel.
UN CAHIER DES CHARGES POUR LA QUALITE ET TOURNE VERS LE DEVELOPPEMENT DURABLE
Cela n’empêche pas les membres de l’association de vivre avec leur temps et de tenir compte des réalités économiques locales.
Les éleveurs de Ouantia respectent une éthique de production liée par un cahier des charges.
En effet, la production de « grises du Vercors » est définie par un cahier des charges conforme à une production fermière. Il a pour particularités:
- zone géographique Royans-Vercors et communes limitrophes.
- bâtiments de 20 à 50 mètres carrés pour accueillir des lots de 200 à 500 poulets. 8 à 10 poulets au maximum par m2.
- achats des poussins à 1 jour et abattage à 140 jours en moyenne.
- présence de grands parcours toujours en herbe.
- alimentation locale au maximum et fabrication des aliments à la ferme…
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